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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 14:39

 

 

UN PETIT LIVRET COMME GUIDE

 

 

                Guide 1[1]                            Guide 2[1]

 

   Guide3    Guide4

 

   Guide5   Guide6

 

   Guide7 Bali

   Pour une meilleure lecture, allez à : http://batisseurs.utopies.free.fr/routesdesindes.html

 

 

 

 

L'AVENTURE

  

Boat

   

Sumba7-1--1-.JPG 

 

Traversée du bush australien :

 

Milla Mil462 

 

 Australie feu74-copie-1

 

 

 

Comme partout sur la Route, la Poste est le lieu de Rendez-vous de "tout le monde". 

  Melbourne post

Melbourne 

 

Hippy Post of

A Delhi 

 

 

 

LE GRAND DEPART

 

Piste australienne

Piste australienne 

 

   Bush Bush

 

 

On the road...

On the road...

 

Australie bush Pub 2

Australian bush Pub 

 

Australie bush road[2]

 

Australie bush Tree N [1]

 

Autsrali Bush tree 2[1]

 

Paysage du bush

 Paysages du bush

 

Australie bush Kango

 

Australie bush Parro Australie bush Pelica[1]

 

Australie bush Queensl[1] Australie bush trrees[1]

 

Australie bush Frangip[1]

 

 

 

AUto-stop

 Auto-stop

 

 

 

HIPPIES AUSTRALIENS 

 

   

Grand départ1

 

Hippy (Pop f[1]

 

 

Hipp austr

 

Hippies aus X-copie-1     

Hippies austr

   

Hippies austra XX

    Hippies autsr Jeunes

   

hippies pop f

 

 

Hippies (Banana

 

 

 

Communautés :

 Zen col[1]Zen colony

 

 

Hippy ( pop fest

 

  

Commune Kuranda

Communauté (Kuranda)

 

 

 

 

 

NEPAL : Katmandu

    

HouseNepal 

Window Nepal

 

 Nepal Window                           Nepal Dog

  Kathmatempl48

 

Katmandu scul0

 

Katmand Scuplu[1] 

 

Katm scupt[1] 

 

Kathmandu Fontaine

 

 

Dans la ville 

 

Durbar SQ 71[1]-copie-1

 

Katmandhu

 

Nepal1  

Nepal

Marionnettes

 

Nepal+3   Népal+XX

 

 

Enfants des rues, Mendiants

 

Katmandhu Enfants rue[1]            Katmandu enfants des rues-copie-1

 

Petits mendiants

Tentative d'Asile pour enfants des rues (1971) 

 

Katmandu Mendiant[2]           Katm mendian1

 

 

Belles Népalaises 

 

Katmandhu 3   

  Belle Népalaise

 

Katmnd Porte18[2]

 

 

Tibétaines

 

  Tibet11[1]                                  Tibet[1]

 

Tibet(Nepal[1]

 

 

Hippies

 

Hippy Katmandu

 

Katmandu Hippies   Katmandu Hippy 2

 

hippies grd form[1]    

Hippy commune Katm[1]

Dans une des maisons communautaires 

 

THE café hippie

 

"THE" café hippie 

 

 

La célèbre Freak Street

 

Freak St ..      

Katm Hipp hasch19[1]

         Hippies petit from[1][1]

 

Freak St                     Freak St 2

 

Freak St 3

 

Ce qu'est devenu aujourd'hui le Népal... et tous les pays traversés sur la Route... Tourisme de masse... Pollutions diverses... Décadence !  

 Pollution Nepal-copie-1

 

Pollution Himalaya   

Back Packers

 

 

Modern Nepal-copie-1

  

 

 INDE 

 

 

Inde A

 

Inde B 

 Inde C

 

Inde tisser5

 

Door Elephan

 

Inde 21[1] 

Inde

 

Peinture

Picture by C.G.  

 

Poster Hip2[1]WCapdelle[1]  Poster de Wingy Capdelle 

 

Inde. Bubaneshwar

Bubaneshwar

 

 

Bubaneshwar-copie-1Bubaneshwar 

 

Puri 

Inde5

 

 

 

Puri :

 

Puri sand0

 

Puri sand

 

PuriX

 

PuriJPG 

 

 

 

BALI

     Paysages: 

 

 

Bali

 

Bali+blé0..

 

Bali tem59

 

Bali temp

 

Bali tem53

 

Bali temp52

 

Bali templ

 

 

Bali templ51

 

Bali sculptures

 

Bali Temples

  Bali entre Paysage et personnage.

  

   Traditions:

 

Bali sclpt3[1]

 

Bali art

 

Bali batik80

 

Bali enfant tricot

 

                            Bali trad 3                                  Bali trad2

 

Bali Tradition

 

Bali marion61

  Marionnettes

 

Bali 2sisters72

                                                                                   "Le" café de Bali

 

 

Bali enfts8

 

Bali bain6

 

 

Kintamani: 

 

Kinta84  Kintamani6

   

Kintam60

 

Kintama 

Kintaman024 

Kintaman10 

Kintaman9    Kintama-volcan-DerniereJ-1--1-.JPG

 

 

 

GRANDE MALAISIE 

Kuala Lumpur

 

 

Kuala Lumpur (la gare

  La gare

 

Kulala Lumpur (Gare

  La gare

 

Kulala L N

 

Kuala Lumpur (la ville alors...

  La ville alors...

 

Kuala Lumpur jp

 

Kuala Lumpur (en ville[1]

  en ville

 

Kuala Lu 1

 

Kuala L 2

 

Kuala Lumpur3

 

Kuala L 4

 

 

 

TIMOR

 

Timor.JNNPG    Timor house41

  Timor house

 

Timor08[1][1]

 

Timor5[2]

 

Timor hous40

 

Timor62

 

Timor[1]

 

Timor enfants

 

 

Un moment de notre aventure à Timor sur :

 

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 21:44

Emmanuel-Yves Monin
Universitaire, ex-Producteur-radio (Alpes-Grenoble, WAMF U.S.A. ABC Radio Australia), ex-Journaliste (Le Progrès, Journal Calédonien, etc.), Conférencier, Ecrivain...


Ses ouvrages et divers articles sur :
http://e.y.monin.free.fr
http://batisseurs.utopies.free.fr
http://nouvelles.d.ailleurs.free.fr
Youtube : passim !

 

E. [1]

 

L'auteur 

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 21:02

Certains forums relaient l’origine de ce phénomène :  certains, disent-ils, lancent sur Facebook : « Venez il y a des gens tout nu ! On peut fumer ! Pas de police ! »

Et voilà  tout un tas de gens qui débarquent, comme en Australie l’an dernier, à la Confest, comme dans Melbourne, ou à Ibiza tous les étés, (et surtout des Français),  des êtres à la recherche « d’autre chose », certes (les mêmes « choses » que les Hippies d’antan), mais qui, eux,  là, sont totalement « déphasés » face à ce qu’ils trouvent : des êtres qui ont déjà fait un peu du parcours vers leur « moi profond » (dit-on !) ; ils  ricanent, critiquent, agressent, perturbent cette « philosophie » des Voyageurs revenus du Hippy Trail ou des atmosphères encore « spirituelles » de coins reculés du Queensland australien, d’Inde, de Bali ou du Népal… « Pourquoi ils rient tous ces gens là ? Pourquoi ils sont nus ? » ; sous-entendant :  « Moi, je sais mieux qu’eux qu’il ne faut pas vivre ainsi…Superficiel… Cinéma… Retour à l’âge des cavernes… Oui ! ils s’entendent peut-être ; ils paraissent heureux… MAIS-MOI-je ne veux pas, trouverai mieux la prochaine fois, ai des projets de… Suis différent ! Plus mature… Plus sérieux… D’autres techniques… »

 

Elle avait pourtant survécu pendant des années après la « grande époque », dans tous ces lieux, l’atmosphère, la philosophie silencieuse mais mise en pratique évidente des Pèlerins vers l’Orient mythique, les Hippies de la Route des Indes, des nouveaux ermites allemands, anglais, australiens, américains ou français installés sur les ghâts d’Inde, sur les marches des temples de Katmandu, dans les chambres sombres et délabrées du quartier de Swayambunath…, voire dans les trois grottes d’Ibiza ou ses bergeries en ruine… Et dans les rassemblements, des Espiguettes aux Fêtes des Dalias et de Beniras, les Confests, Burning Man, Nowhere… Jusqu’à 1990 ou 2008, suivant les lieux…

 

Et l’on comprend la Nostalgie de ceux qui ont vécu « la belle époque » : regarder et écoutez les témoignages sur le Net, des anciens de Goa, d’Ibiza et autres lieux de « paradis retrouvé »…

 «  I fly over these days . . . I got a passport issued in Delhi in 1969, still got it and it's in the same condition as yours ! There was experiences to be had on that road between '65 and '75 and they are gone now, but if you was there they will never leave you and no-one else will quite understand and what does Kurt say . . . . "so it goes" . . . . thanks again Hans. » (Fraser)

 

 Mais diverses sont les réactions face à cette Nostalgie :

« Ah ! La, la… C’est le seul moment où je me suis senti dans ma plénitude de vie ! » entendu « un peu partout » dans les témoignages sur Internet surtout.

Mais un autre m’a déclaré :

 « Je ne veux plus en entendre parler, je ne veux plus penser à ça ! »

Une dame, que j’ai rencontrée tout à l’heure, m’a dit avoir pris cette Route beaucoup plus tard :

« Ah, c’était tellement beau ! On essaie de ne pas y penser… »

 

Soit on a vécu tellement bien cette aventure et on ne peut plus retrouver cet état : donc on « s’enterre ».

Soit on aimerait renouveler l’expérience… Mais il faut tout de même de l’énergie pour repartir l’affronter, même si les conditions actuelles de voyage sont à des années lumières de celles de l’époque…

Et l’on sent que cela ne peut pas se refaire ! Certains essayent, par regret de ne pas avoir vécu cette époque, d’imiter les Hippies…

Ce n’est pas possible !

Les Hippies, c’était à un moment donné précis… au sein de paramètres qui n’existent plus…

D’ailleurs, ils ne s’appelaient même pas Hippies ; sinon, l’on aurait appelé Hippy street, « notre » rue de Katmandu ! On l’a nommée Freak street. C’étaient des freaks ! Pas seulement ceux qui… les pelouts  à Ibiza… ceux qui avaient de longs cheveux !

Non ! Des gens qui étaient « spéciaux », différents des gens ordinaires, en « révolution » intérieure…

 

Oui ! Ces expériences demeurent en tous ceux qui les vécurent et leur regard, leur parole, leur manière de vivre transmettent sans nul doute, par mimétisme, à tous ceux qui s’ouvrent aux possibilités de l’autonomie intelligente, … du «  Just do it yourself », un pulsif pour y accéder quelque peu…

Et disparaît leur Nostalgie, à la plupart, puisque leur permettant de parler et de  revivre ainsi à chaque instant le miracle, en eux, de la Route des Indes !

 

 

Ceux qui sentent l’Appel du « freak » trouveront bien leur imagerie de la Quête du Graal à eux, leur Pèlerinage de Saint-Jacques à eux, leur propre Route des Indes vers… ce qu’ils cherchent au tréfonds d’eux-mêmes !

 

 Emmanuel- Yves Monin

 

Bali 09

Bali

 

 

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 20:56

Les Chemins de Katmandou, Mémoires d’un Temps où l’on s’aimait,  La Route (69) , sans cesse dans les livres sur cette époque : l’obsession de la drogue ou  de la drogue mentionnée dans les conversations en Inde et au Népal.

Voyez les mots-clefs de l’Anti-Voyage qui donnent les raisons du départ en Inde de l’auteur : « explorer des planètes » et « défonce » !

Mais regardez  aussi ! Intéressant : Via la Vida (70)… On y fume dès les premières pages (l’auteur publia auparavant le livre : !) ; mais en fin d’expérience (p. 298) de la Route, la voici devenue végétarienne et cessant de « fumer » !

 

Très semblable à l’expérience de l’Inde jointe à celle du LSD des intellectuels américains déjà cités !

 

Caricature alors, sans doute, mais ce que j’ai vécu et vois aujourd’hui face à ces témoignages de toutes sortes : bien nettement deux périodes : avant 1970… puis après 1972… Fin 72 : date où la « mode », le moutonnisme, remplaça la « quête », l’égo-logie de cet intervalle 70-72…

Sur le Net, par exemple :

« … reading reports of far off, exotic lands where hash was cheap, strong and readily available and where one could exist on as little as a pound a day. » 

 

Le but demeure identique ; tous les êtres humains sont dans une même Quête, mais relative, pour chacun, à son ouverture, à ses capacités mentales, émotionnelles ou intellectuelles…

Plus ou moins, et de plus en plus inconsciemment aujourd’hui : les drogues se sont introduites, et ont « pris » le relais, à partir de cela.

Plus facile, écrivait-on à l’époque (était-ce sur Actuel,  après 75… ou  via Timothy Leary (65), avant que Ram Dass ne change de conception, comme d’autres… et partent en Inde ou directement en eux-mêmes ?

 

A Goa, ce fut terrible… En Australie, les champignons hallucinogènes, présents naturellement dans tant de forêts, n’étaient consommés que par les adeptes de l’ouvrage d’Aldous Huxley (Doors of Perception); pour l’ouverture de ces fameuses portes, pour « l’expansion de la conscience » ; expérience que souhaitaient faire, en France, alors, quelques rares gens célèbres de certains milieux artistiques… Mais qu’ils ne firent jamais ! Les drogues n’étaient pas à la mode ; leur usage pas pour la mode…Uniquement  comme aide à « l’ouverture spirituelle »…

Une anecdote : un français, en vacances, s’était fait envoyer du haschisch en Nouvelle Calédonie ; pour lui-même ; très vite su, dès la Poste, par les R.G. ! Sans suite, car étant le seul, apparemment, dans ce « trip »… On n’y voyait pas encore la « mode » du kawa, non plus, contrairement à aujourd’hui… En catimini, déjà, celle-ci ?... J’en doute : le journal local étant avide de ragots l’aurait révélé !

Toutes ces substances , et bien d’autres, sont maintenant dans tous les rassemblements, pour « the kick », avec l’ayawaska, amenée en Europe, via Ibiza, en 90 ( ?) peut-être. On vient d’en voir dernièrement les conséquences, avec tentatives de viol dans certains gatherings ; et à Ibiza : dans l’ agressivité spasmodique et cyclique !

La publicité pour les champignons hallucinogènes  et les drogues, auprès d’ « âmes en peine » qui s’indignent, aujourd’hui, contre Babylone et tout autre pensée que celle de  leur Moi-je, au lieu de pratiquer la mode de « recherche intérieure » des années hippies, transporte la décadence en tous les rassemblements encore « sains » de la Planète.

 

Bali dames69

Bali (le tourisme commence!) 

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 20:53

Les témoignages sur les conséquences de cette expédition en Inde n’étaient pas très réjouissants non plus… D’après ce que j’ai vu, il y a eu le livre de Barjavel, les Chemins de Katmandou qui était terrible, plein de ses phantasmes (et la préface : stupide !) ; il y a eu Muriel Cerf, en 1974, l’Anti-voyage, qui n’est pas non plus très réjouissant. Le film La Bonzesse (F. Jouffa,1974) : elle se prostitue pour avoir de l’argent afin d’aller en Inde « pour révélation spirituelle »… ET l’effrayant « Flash » ; et les histoires sur tous ceux qui n’en sont jamais revenus…

Et cependant, toutes ces expériences et récits sous diverses formes ont donné par la suite à tout un tas de gens l’impulsion d’aller en Inde… Pas la Route, souvent ! Directement sur place : Inde, Népal… Aujourd’hui, que de monde ! Mais plus aucune spiritualité. Ce sont des touristes.

 Regardez ce qu’il en est de Goa, de Bali, d’Ibiza qui étaient aussi sur la Route pour certains… Certes, on les a parqués à Katmandu, dans le quartier de Thamel, à  Kuta  et à Ubud de Bali (très vite !), à San Antonio, à Anjuna (Goa). Les authentiques « clochards célestes » ou émules n’y sont pas… et ne sont plus, non plus, dans Freak street ; sauf quelques rares « anciens » en visite souvent (respectivement , d’après ce que j’ai vu récemment, à Kintamani, San Carlos, dans les forêts du Queensland… Des touristes qui ne sont intéressés généralement par rien d’autre que la nourriture, qui est très souvent saine  (« bio ») maintenant, qui sont intéressés par les rencontres d’entraide, bien sûr,  mais surtout par les drogues et les raves…

A la « grande époque » de la Route, on n’échangeait que très peu de conversations « intelligentes ». C’était surtout des : Vas à tel endroit ; tu ne payes pas. Visite tel ashram, tu pourras y manger et loger… D’où le livre Le Manuel de la Vie Pauvre auquel j’ai participé en 74.

 

C’était vraiment des rencontres très terre-à-terre, car chacun était dans son « trip » intérieur, sa recherche spirituelle et son aventure personnelle, sa solitude… A la Gandhi, à la Lanza del Vasto, Ramdas, Vinoba marchant à travers l’Inde…Dans la conscience de faire partie d’une grande tribu qui avait trouvé sa Voie, loin de ce qui fut nommé vers 74 « Babylone » : à travers les différents pays qui menaient tranquillement et de manière colorée et exotique, au  but, à l’Inde ou au Népal, certes ; mais à Soi, en fait, au meilleur de soi désencombré des futilités, des consommations inutiles, des problèmes évitables… Donc, oui !... dans le Moi-je… Mais pour approfondissement des composants de ce couple ; pas dans l’actuel ( souvent) Mais-Moi-je  qui est identification à une opposition, du bouc-émissairisme sans fondement culturel ou cultuel authentique et autonome.

Tous semblaient heureux, jusqu’en 72, à ce que j’ai pu voir ; ou n’exposaient pas leurs problèmes, ne critiquaient pas le monde « normal » ; le quittaient… Drop out !  Soit s’habillant comme les autochtones (Népal, Inde) , soit se parant, comme les flower-children, comme des enfants libres de contraintes, pour se rire des « déguisements » officiels des gens « normaux » : tissus indiens, fleurs, colliers, clochettes…

A Ibiza, à San Pedro (Espagne), à Goa, surtout, et encore quelque peu (mais très rarement) aujourd’hui, beaucoup s’y déguisent en hippies ; mais seulement pour taper sur des tambours ! Ils n’en n’ont rien à faire du coucher de soleil de Beniras, ce haut-lieu de l’Enthousiasme religieux (pléonasme !) des années du  « Magic Ibiza » , de l’atmosphère intériorisée de jadis ; ils n’ont aucune conscience de ce que furent ou sont les Hippies… de ce mouvement de libération, libération physique, libération émotionnelle, où l’ on rencontrait des gens, ses semblables en approche de Conscience. Ni conscience du besoin de libération mentale, qu’ils cherchent, certes, mais par réaction, dans l’abrutissement des raves ou l’anesthésie des drogues ; mais sans comprendre ce besoin vital qui les pulse !

 Sur la Route des Indes, la plupart des pèlerins essayaient de faire comme le Bouddha, d’atteindre  la libération. Des gens en méditation, parfois, même sur la Place de la Fontaine El Alamein, en plein Sydney !

 

Bali55

 Bali

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 20:48

 Les Beatles nous confient :

 Reprenons cette chanson des Beatles India, India… Elle est fort  intéressante,  cette

 chanson, même si personne ne la connaît !  Moi-même, je ne la connaissais pas avant de

préparer cette conférence :

« India, India, take me to your heart :
Reveal your ancient mysteries to me… »

« Inde ! Révèle-moi tes anciens mystères. »

 

 Mais, ajoute John Lennon : « Je sais bien que je ne pourrai pas trouver la réponse que je cherche,  car elle est au fond de moi. »

« I know I'll never find it here - it's already in my mind…»


Et à la fin, il chante : « Je sais, dans ma tête, que mon cœur est encore en Angleterre avec la jeune fille que j’y ai laissée. »

 « … but somewhere in my mind…
I left my heart in England with the girl I left behind… »

Ainsi, les Beatles semblent ne pas avoir appris autre chose, là bas, que la Nostalgie de la Mère patrie… et  qu’à jouer du cithare. Mais, ils ont véhiculé certaines images de vêtements festifs et de sonorités « étranges »…

« I've got to follow my heart wherever it calls to me…

I've got to follow my heart and my heart is going home… »

« Mon coeur retourne à la maison… »

 

Et nous entendons la même conclusion dans une autre  de leurs chansons de cette époque : elle s’appelle Rishikesh !  De John Lennon encore ! Typique de tant de new-agers maintenant, qui croient que les Mantras sont des chansons !

 

« All you need to do is to say this little word ;

 I know it sounds absurd but it's true.

 The magic in the mantra will give you all the answers.

Everything you need is here,

 And everything that's not here is not there,

 And if there's something missing in this God almighty plan

 Could it be you need a woman ? »

 

« Répétez Richikesh, Richikesh ! C’est l’unique mantra ! Mais s’il vous manque quelque chose, c’est peut-être que vous avez besoin d’une femme » !

 

 No comment !...

Certes, les Beatles allaient également chercher « quelque chose » de « subtil » en Inde : cette spiritualité évoquée précédemment. Mais cet exemple indique que celle-ci ne se trouvait  pas plus en Inde qu’ailleurs pour de « simples » chercheurs.

L’Ashram que j’ai visité alors, pour des raisons liées à mon « parcours » (comme on dit maintenant) signalé plus haut, était fort accueillant, mais sans plus de «  spiritualité » que lorsque nous allâmes, bien plus tard, en Inde, à la Kumba Mela ! En 2001… le plus grand de ces pèlerinages.

La Kumba Mela ? Tous les 144 ans… 100 millions de Saddhus qui vont se plonger dans le Gange : aucune spiritualité, non plus. Beau, exotique, surprenant, extraordinaire ; pour se dire  ensuite : « J’y étais, très bien, je l’ai fait ! «  Surtout parce que ce n’est  possible qu’une seule fois dans son existence !

Bon ! L’ashram de Puri (grand centre spirituel, cette ville )… était une petite communauté autour d’un guru, comme un groupe d’amis chrétiens se regroupe en France ; mais permanent ! Gentillet ! 

On a assez dit que la spiritualité indienne ne se trouvait, en fait, qu’ aux USA, avec la mode des Maîtres indiens qui s’y étaient installés ; comme Yogananda… Même si ce fut vite du « matérialisme spirituel » (cf. Guénon et Trungpa).

 

Inde Sadhus

  Inde (Sadhus)

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 20:44

Et cette autre difficulté : la chaleur ! 40 degrés sur les pistes poussiéreuses du Queensland où le succès du stop n’était pas toujours pour le jour même !… Une chaleur telle, parfois, en Inde, qu’il nous fallait  demeurer dans un café avec ventilateur pendant des heures pour prendre son élan et aller jusqu’à la simple Poste restante ! Et les nuits passées dans la douche, en la laissant goûter sur nous !

Et les inondations qui coupèrent les routes de Darwin, sur notre route vers Timor ?

Et la Poste qui, surtout en Inde, n’envoyait pas vos lettres afin de revendre les timbres !

Oui ! la Poste , en Inde, c’était très spécial. Car là… si vous aviez votre nom accolé à votre prénom… le responsable devait chercher dans les deux cases ; mais parfois également dans Sir ou dans Monsieur, ou dans Mr !  Et quand il y a des queues, dans ce pays !…

 

 Mais la Poste, quelle merveille ! C’était, pendant toute cette époque, sur la Route comme en Australie, le rendez-vous de tous les Hippies ; là où les rencontres se faisaient, les adresses se transmettaient… Aujourd’hui, ce sont les cyber-cafés !

La Poste de Cairns (Australie) offrait (en face) de plus, presque toute notre nourriture quotidienne :  une allée de manguiers !

 

Plus les maladies. A la fin  de mon voyage, à Delhi, donc en 72, j’ai vu beaucoup de gens malades. L’alcool et la nourriture aussi. Même les Beatles ! Il y a un des Beatles qui a été obligé de quitter l’Inde parce que la nourriture était trop épicée pour lui.

 

Les agressions, ce fut par la suite. Jusqu’en 70, je n’en ai pas entendu parler, sauf à Goa. Là certainement que les Indiens en avait assez de voir quelque chose qui était désastreux pour eux : la nudité sur les plages de Goa. Il y a un drôle de bonhomme qui a écrit un livre plus tard, 1999, un soi-disant capitaine Coaabavala : une horreur ! On se demande d’ailleurs si ce n’était pas quelqu’un genre Renseignements généraux, etc. Il détruisait tout, il ne voyait que le mal. Et faux-jeton : au début du livre « Merci à tous ces Hippys qui m’ont… » etc. etc. !

 

Il  y a eu des meurtres à Goa en 69. Autrement, très calme… Les Indiens  et tous les peuples des pays traversés étaient adorables. Au contraire ; mais c’est un exemple très particulier !  Il n’y avait pas du tout de vol. Je  le répète, on était très peu nombreux et la notion de voyageurs riches n’était pas encore dans les têtes… On était donc encore, visiteurs particuliers, que de simples curiosités.

L’histoire : un jour j’avais posé une paire de ciseaux sur la fenêtre de ce qu’on appelait un hôtel, une planche servant de lit ( il en était de même à Timor.) Donc j’avais posé les ciseaux sur la fenêtre de ma chambre. Les ciseaux ont été volés et à la place on a déposé un portefeuille indien, splendide ; j’ai apprécié le geste ! Ils avaient peut-être besoin de ciseaux, mais ils ont donné quelque chose en échange. Très symbolique de leur accueil chaleureux, hospitalier… Partout !

 

Sauf aux frontières ! Sur la Route, les Hippies étaient souvent très mal considérés. On nous interdisait certains lieux, certains cafés… En Thaïlande, si vous n’aviez pas les cheveux d’une longueur « normale », vous étiez refoulés à la frontière… Si vous aviez un sac à dos, vous étiez refoulés également. Idem pour Rangoon…

Nous avions réglé ce problème en fabriquant un sac à dos avec des bretelles amovibles. On passait aux frontières avec un sac, et ensuite, on le mettait sur le dos. Quant aux cheveux : il fallait vraiment se les couper. Même en Australie qui était soi disant « civilisée », il y avait certains cafés qui refusaient l’entrée aux gens qui les portaient longs… Dans le bush… Pendant que les notables eux-mêmes, à Melbourne, les portaient longs, arboraient des chemises colorées et que nombreuses étaient les femmes en see-through

Nous avons vu placardé en Inde ou je ne sais plus dans quel autre pays, devant un café : « Interdit aux Beatles » !

 

hippies side[1]-copie-1

 Hippies' side

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 20:38

La Route des Indes se nommait surtout, comme un film et un livre le placardaient : les Chemins de Katmandu… Je ne sais pas si l’impact en fut autre qu’émotionnel… Je n’en ai pas entendu parler sur la Route, mais la culture des gens rencontrés était presque entièrement anglo-saxone. Pas française, donc !

Katmandu ! C’était le Moyen âge, le centre de la mystique orientale, le vrai but du voyage… Difficile de s’imaginer cela maintenant, parce que grâce ou à cause d’Internet, tout le monde a surtout entendu parler de l’Inde, vu les films de Bollywood, vu les temples, la foule, les vaches sacrées, etc. A cette époque, personne ne connaissait.

Les voyages ne se faisant pas facilement, je l’ai déjà noté.

La géographie demeurait livresque, scolaire, avec des images « d’Epinal » : ce n’est que sur la Route que l’on réalisait qu’elle était longue, que la Planète était vraiment vaste !

Un exemple : lorsque j’ai été nommé comme professeur en Nouvelle Calédonie, il a fallu regarder sur un dictionnaire pour savoir ce qu’était ce pays ; on ne m’en avait jamais parlé … Seuls  ceux qui faisaient  une collection de timbres avaient vu l’image du lagon et des cocotiers en bleu vert  sous-titrée Nouvelle Calédonie !

Il est difficile d’imaginer cela : nous vivions dans un monde  très limité ! On comprend, en transposant, que la plupart des Américains ne sachent pas véritablement encore où sont l’Europe et la France !

 

Regardez la carte manuscrite que l’on m’avait envoyée de la Route des Indes : succincte !… Terra incognita où il fallait se débrouiller tout seul ; que pour des « hippies »  capables du « do it yourself » !

Neuf mois : c‘est le temps qu’il me fallut en 71 et 72 pour faire la Route des Indes, the Hippy trail, dans le sens Australie-Inde.

Puis juste un jour, après longues recherches de billets, pour rentrer en France … en avion !...

 

Une tout autre civilisation, le long et au bout de la Route !

Et tant d’autres difficultés pour aller d’une ville ou d’une île à une autre !

Parce qu’il y avait parfois des gens, dans les sociétés maritimes ou aux guichets des bus, qui jouaient les responsables. Il y avait tant de monde partout… et  ils avaient des tas d’amis dans les bureaux… Alors l’un d’eux marquait votre nom sur une liste de départ… Mais c’étaient des gens qui faisaient seulement semblant pour donner l’impression d’être importants ou célèbres. Alors, lorsque vous arriviez le jour du départ du bateau : « Ah non, votre nom n’y est pas ! Ah c’est ce monsieur là ? Il ne travaille pas ici : seulement un ami ! »…

Et sur la route, en demandant un itinéraire : que d’identiques surprises ! Peu de gens parlaient anglais… Il y avait des pays comme la Thaïlande, où aucun passant ne venait d’Europe ou des pays anglo-saxons : rien d’écrit en Anglais, non plus, à cette époque…

A Jakarta, par exemple, quand, perdus dans cette ville immense, on ne pouvait même pas lire les noms des rues, écrits uniquement en écriture thaïe, des caractères qu’on ne pouvait pas comprendre :une expérience assez dramatique, quand vos bagages étaient déjà dans un hôtel.

A Timor : idem… mais leur portugais était relativement compréhensible pour nous…

Donc là encore : une grande solitude !

 

 Le langage des mimiques et des mains était la base des conversations à Denpasar ! Peu efficace… surtout lorsque même des gestes comme de porter un verre virtuel à la bouche ne transmettait même pas son message ! Mais comme cela se terminait pas de joyeux  éclats de rire et des embrassades  générales !

 

Pour se rapprocher des autochtones, certains Hippies se « déguisaient » comme eux ; mais ce n’était pas toujours très bien vu : « Pourquoi venez-vous ici vivre habillés comme les gens pauvres de l’Inde, alors que vous êtes riches ! Et pourquoi n’êtes-vous pas en train de continuer vos études, vous qui avez la chance d’avoir des universités en nombre ? Et pourquoi vous asseyez-vous à croupeton, comme seuls les gens sans maison et qui font leurs besoins le font ici » : ceci proféré plus d’une fois par des Sikhs fort riches et habillés à l’Européenne, ou par des businessmen indiens et des népalais… Même critiques, en Australie, dans les villages de fermiers, vis à vis des « Hippies » qui n’étaient pas habillés comme eux !

 « Non, les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux » (Brassens)… partout dans le monde ! Avec, de plus, des coups de feu, la nuit, parfois, pour effrayer leur « commune » !

 

Etc. Etc.

Et la promiscuité impressionnante dans les grandes villes de l’Inde, l’impossibilité, même en taxis, de sortir de Calcutta ou de Bombay…

 

Quelle solitude, en fait, pour un Européen !

Quand on arrive à Delhi, c’est un délire de voir tous ces gens !  Même aujourd’hui ! Même en étant prévenu ! Cela change de toutes les images de la France. Terrible de se sentir emprisonné dans la foule, avec le bruit, l’agitation perpétuelle !

Et les transports ! Les conseils des années 66 ou 67 d’Alain, déjà mentionné, c’était : « Surtout essayez de ne pas prendre le train, il faut partir 3 jours avant ! » ; car oui ! Vous aviez vu les gares, surpeuplées, les queues aux guichets… Et les bus impossibles à prendre, en ville, les gens s’y agrippant partout !

Je me souviens du pont à traverser, à Calcutta, en Inde, pour essayer de rejoindre la gare pour Puri. Ce n’était pas possible du tout, sinon après des heures dans les bouchons ! Et personne ne s’en étonnait…. Il en est de même aujourd’hui ; en pire parfois ! Les rickshaws, les voitures qui vous foncent dessus… C’est encore  vraiment très dangereux. Bélier serait-il le signe astrologique de ce pays ? Gémeaux ascendant ?

Et les images de pauvreté, à Calcutta, les estropiés, les enfants avec les bras coupés, les mourants, la mendicité agressive… Pas vu ailleurs ! Nos clochards français ? Aucun  rapport ! Pour ceux qui avaient  « un monde émotionnel » : c’était terrible !

 

Grande solitude dans cette foule indienne ! Et une solitude non moins impressionnante dans le bush australien, ou à Timor, ou sur les routes traversant les îles indonésiennes !

Et les moustiques, lorsque l’on logeait à la belle étoile dans les cabanes de la ligne de chemin de fer de Kuranda, sous les maisons à pilotis de Brisbane ; et les lits sans matelas du soi-disant hôtel de Timor et de Calcutta… et d’autres…

 

 Katm mendian1

 Katmandu (mendiant)

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 20:35

S’orienter en Orient ? Souvent, quels problèmes !

Il n’y avait pas autant de facilités que maintenant, dans les 70’s, pour voyager si loin ; il n’y avait pas de Guide –le Guide du Routard date de 72… et c’est lui qui a commencé à parler de la Route des Zindes avec un z. On aurait du dire la route de l’Inde, normalement ; mais, en fait, cela voulait dire tout ce parcours de tous les pays indiens, etc.

Aucun guide sur la Route, qui est tout de même longue quand on la prend depuis la France, à travers la Yougoslavie, l’Afghanistan, etc. … Tous ces pays qui étaient  « spéciaux ». Dans la lettre que j’ai retranscrite, Alain Duval disait, par exemple : « Mais l’Afghanistan, c’est encore le moyen âge ! »

 

Une aventure !

Pour nous orienter : les feuilles qu’on se passait dans les hôtels pour voyageurs  australiens, européens ou américains : « Si vous allez à Calcutta, à tel endroit il y a un café, et on peut y boire du café qui est de la chicorée. »

Parce qu’il y avait ce côté La Vie Claire - la nourriture saine a commencé en France en 61, me semble… et, donc, les êtres, surtout dans des milieux de spiritualité qui s’étaient relié au Yoga, étaient devenus végétariens ; avaient pris l’inspiration dont j’ai parlé tout à l’heure.

Donc nourriture saine plus désir de nature, comme déjà dit également, faisait que tous voulaient aller voir le soleil se lever sur l’Annapurna et sur l’Himalaya (au Népal). Même si depuis Katmandu on le voyait encore parfaitement (pas de pollution dans le ciel, à cette époque !), il fallait monter encore à Nagarkot pour aller voir le lever du soleil. Et là, « tout le monde » des Hippies s’y trouvait…Et on était… 6 ! Je ne parle pas de 1985 où l’on devait être un peu plus nombreux… Mais en 70, non !

Et il fallait y aller à pied. Et aller de Katmandu à pied en haut sans connaître l’itinéraire, c’était fort difficile. Alors, en route on avait rencontré un jeune népalais et vécu une aventure assez drôle que j’ai transformée en Histoire pour la Radio ( sur mon Site !).  Discussion en quelques mots, au lieu de plusieurs minutes : «  Ah, je vous montre le chemin et vous me donnez votre ceinture

-Non ! notre pantalon tient comme ça !

-Et (tant) de roupies en plus.

-Et non, non, non ! On se débrouillera ! »

Il nous a fallu trouver le chemin tout seuls. Des  routes commençaient à être faites par les Américains (ou les Chinois ?) ; mais celle-ci n’existait pas avant cette date ; on devait traverser des collines, au hasard…

Un « freak » nous avait indiqué une vague direction…

Pas de plan ! Pas de cartes !

J’ai réalisé un court document, par la suite, à l’usage des futurs pèlerins ; un morceau a du paraître sur Actuel, à l’époque, et j’ai eu beaucoup de contacts, par ce magazine, avec des gens qui voulaient tenter l’expérience ou aller vivre en Australie ; les documents sont sur mon Site. Cela a failli être édité par Tchou, mais il fallait tellement l’étoffer ! Ce que Le Guide du Routard sut faire, lui !…

 

Timor.JNNPG

 Timor

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 20:06

Ajoutera-t-on le Kama Sutra dans cet énoncé des possibles étincelles qui, venues d’Inde, finirent par allumer le feu du désir d’aller voir sur place ce qu’il en était ?

Oui ! Le Kama Sutra a eu de l’influence ; à mon avis, ce devait être en 67, 68, quand il y a eu la pilule pour les femmes en Australie, et alors, à ce moment là, tout le monde (… des dits « intellectuels) s’est intéressé à ce texte ; pour pratiquer les différentes pauses exposées, ou seulement les dessiner. Mes constats, à cette époque, sur ce sujet, étaient que, tout comme la méthode Karessa auquel il était parfois lié, cet intérêt correspondait seulement, mais également, à la toute nouvelle « liberté sexuelle » !

C’était un autre clin d’œil, dans certains milieux, qui évoquait l’Inde, mais, encore une fois, sans que se fasse le rapprochement réel, conscient, entre  cet ouvrage et un voyage possible vers ce pays.

Et sans faire allusion véritablement aux Hippies ; les cheveux longs, par exemple, en Nouvelle Calédonie, faisaient naître l’image des Beatles ; pas des Hippies…

Ah les Hippies ! Il ne faut pas oublier ce qu’on disait en France sur les Hippies.

 

Mais ce pays était en puissance ;  « dans l’air » ! Et lorsque les Hippies américains commencèrent à en parler, que des « intellectuels »  s’y rendirent  pour y  puiser la spiritualité à  rapporter et faire connaître aux USA, en changeant parfois de personnalité et même de nom  (en 67, Richard Alpert, le psychologue de Harvard devenu Ram Dass, entre autres)… ce fut le signal de départ !

En France, les Flower children ne touchèrent longtemps que par leur côté folklorique…

Je fus le premier à écrire un article à ce sujet  sur le  Journal Calédonien ; parce que j’avais lu dans Elle et dans Newsweek de 67 un article sur eux : les dénigrant !... Infect ! 

L’article, on le voit sur mon Site, valorisait tout de suite Johnny Halliday qui se « déguisait » alors en hippy, tout comme  Brigitte Bardot. Parodie !  Folklore ! Certes son interprétation de la  célèbre chanson était meilleure que celle de Scot Mackensy : « If you go to San Francisco ». Mais l’article ne volait pas haut : stupide, même : «  On ne doit pas porter de jugement », y  lit-on ; puis : « c’est tous des gens qui »… ceci, qui cela, « qui prennent des drogues »…

Et là, je vous assure, que, de 1968 jusqu’au début de 72, on peut dire qu’il n’y avait pas de drogues parmi les gens qui faisaient la Route ; entre l’Australie et la France !  Je rabâche : Les gens y allaient pour la spiritualité ! Et même à Katmandu où je me souviens maintenant du magasin célèbre, sur la place, au bout de Freak Street 

J’ai regardé sur internet où l’on dit La drogue était libre à Katmandou… Mais, comme je l’ai dit, je n’ai pas vu fumer sur la Route,  ni dans les villages du Népal… ni ailleurs en Inde !

Certains en fumaient certainement  (la vente était libre encore, jusqu’en 76). Mais, je le répète : cela ne se voyait absolument pas…

Je n’ai aucun souvenir de cigarettes dans les deux cafés de Freak Street, ni je ne vois de joints circulant dans la Maison des Hippies près du temple… J’ai pourtant bien examiné les photos que j’avais faite et que je  viens de retrouver… Regardez-les sur mon Site !

Par contre, la police faisait des descentes dans l’hôtel des hippies de Bangkok ; et dans les  crash-pads de Sydney ! Et, en 71, en Australie, les champignons hallucinogènes étaient connus de certains, puisque poussant partout dans le Nord du pays. Du haschisch fumé au Pop festival de Wallacia, également, mais uniquement par quelques musiciens… Mais nulle part, la « mode » de la défonce… Je l’ai déjà mentionné !

Et par contre également, beaucoup d’alcool était consommé à Calcutta par les Hippies que j’ai pu rencontrer  dans les hôtels de fortune ; avec les problèmes de foie annexes…

Une aventure à ce sujet : un hippy français (ou néo-calédonien ?) cherchait à se procurer du haschisch à Delhi ; un enfant des rues, comme il en était tant, lui propose de l’emmener chez un ami (on ne disait pas « dealer » à l’époque)… et il se trouve dans une famille qui lui propose seulement , et bien alignées… toutes ses filles ! On le voit : les drogues n’étaient pas à la mode !

 

 

Népal+Nag..                      Nepal (Nargakot)                                                                                                                                                              

 

 

 

 

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